Donnerstag, 14. April 2011

La gouvernance des Partenariats Public-Privé (PPP), la gestion des ressources locales et aides au développement en Afrique




 ITIL ®V3 (IT Service Management)
PRINCE2 ® (Projects in Controlled Environments)
Agile Management Innovations
Business Informatics - Diplom-Ingenieur

Informatikmanagement - Mag. rer. soc. oec
Wirtschaftsinformatik - Bakk.rer. soc. oec
Social Science - DEUG










L’Afrique est riche, l´Afrique progresse, l´Afrique continent d´avenir etc. mais la question reste de savoir pourquoi les africains restent toujours si pauvres?

Ce travail est présenté dans le cadre du programme des Partenariats Public Privé, de la gestion des ressources locales et aides au développement. Il donne des pistes de réflexion sur la situation actuelle des Partenariats Public Privé pour le développement des infrastructures de base, de la gestion des ressources locales et aides au développement.

Pour promouvoir le développement des infrastructures de base, une bonne gestion des ressources locales et aides au développement, il faut mettre davantage sur place de bonnes pratiques de ce qui fonctionne ailleurs. Et ce qui fonctionne est d'adapter un cadre commun de pratiques qui unifie tous les domaines de la fourniture des services partenaires de développement durable vers un seul objectif cible pour délivrer de la vraie valeur aux communautés d'intérêt ou aux populations locales.

La démarche ITIL est un bon cadre de référence et d'orientation pour des acteurs partenaires. La démarche ITIL permet de structurer des projets et politiques partenaires autour de choix des partenaires stratégiques et d’indicateurs partenaires de développement durable.

Elle a également comme vocation à assurer la cohérence et la complémentarité des engagements des acteurs partenaires dans la gestion des projets et ressources partenaires vis-à-vis  des communautés d´intérêt.

Cette nouvelle approche de partenariat fondée sur la démarche ITIL consiste à ne plus considérer les communautés d´intérêt, les populations locales, les pauvres etc. comme des citoyens passifs dans les processus d´aides au développement.

Une meilleure coordination des projets de développement, de la gestion des ressources locales et aides au développement doit devenir un thème crucial sur l'agenda national et international des acteurs de développement durable.

Les acteurs de développement, les gouvernements et les communautés d´intérêt doivent élaborer en commun des accords de développement économique, social, environnemental et communautaire qui visent à s'attaquer aux problèmes qui touchent le cœur des populations locales.

Il faudrait davantage des accords partenaires qui visent à garantir d'une part la coordination du financement provenant des acteurs de développement de sorte que les services et les programmes partenaires répondent mieux aux problèmes sociaux et économiques, et d'autre part, l'utilisation la plus judicieuse possible des fonds publics pour résoudre des problèmes économiques, politiques, sociaux, culturels etc.

Les aides au développement doivent connaître une forte mutation, en passant d'une logique de simples aides à une logique d´agilité qui vise directement les besoins des communautés d´intérêt et surtout les pauvres.

Méthode agile dans la gestion du partenariat



Les méthodes agiles véhiculent une autre perspective de changement social, une perspective beaucoup plus réjouissante où acteurs de développement et communautés d´intérêt peuvent trouver une meilleure harmonie.

Seulement, faudrait il que ces méthodes ne soient pas dévoyées par quelques acteurs de développement qui prétendent faire de l´aide au développement mais ne font que trouver une proposition de création d'une circonstance de plus pour s´enrichir.

La méthode agile est avant tout une méthode qui permet de concevoir des projets partenaires en impliquant au maximum le demandeur, ce qui permet á une communauté d´intérêt ou á une population locale une grande réactivité à ses besoins et demandes. Cette méthode vise surtout la satisfaction réelle du besoin des communautés d´intérêt ou de la population locale.



Ce travail est prévu comme une méthodologie de gouvernance fléxible et une extension de l'effort collaboratif continu de la part du Groupe de la Banque mondiale,  ICA (Infrastructure Consortium for Africa), NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique), ACBF (Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique), UNDG (United Nations Development Group), USAID (United States Agency for International Development), CRDI (Centre de recherches pour le développement international), UE (Union européenne), OECD (Organisation for Economic Co-operation and Development), des Pays donateurs et Pays amis, des ONG, des Organisations de développement etc. pour le renforcement des bonnes pratiques de gouvernance et d'autres partenaires pour soutenir les initiatives de la bonne gouvernance du développement des infrastructures de base, de gestion des ressources locales et aides au développement en Afrique.

S'appuyer sur les référentiels de bonnes pratiques ITIL dans les contrats des Partenariats Public Privé, dans la gestion des ressources locales et aides au développement, c´est la volonté d´apporter aux communautés d´intérêt ou aux populations locales, et surtout aux pauvres, de bons services, de bonnes aides au bon moment, au meilleur prix avec la qualité attendue.

Tout partenariat doit avant tout promouvoir le développement respectable, la cohésion sociale, des reformes sectorielles, la protection de l’environnement, la démocratie et la bonne gouvernance, renforcer la sécurité énergétique et sociale, encourager les contacts interpersonnels, soutenir le développement économique et social, offrir des ressources financières supplémentaires pour des projets visant à réduire les déséquilibres socio-économiques et accroître la stabilité des communautés d´intérêt ou des populations locales.

L´Afrique offre des intérêts potentiels (humains, naturels, capitaux etc.) pour devenir la terre d´avenir. Pour pouvoir garder ce privilége il faut bien gérer ces potentiels et de bien les protéger. De toute manière, tout le monde le sait, même Dieu aussi. Aussi longtemps que les gouvernements, les partis politiques, la société civile, les mouvements africains pour le progrès social, les syndicats, les institutions panafricaines et autres

Organes de l'Union Africaine, les partenaires au développement etc. ne maîtrisent pas toutes les bonnes implications et perspectives stratégiques, culturelles, sociales, économiques, politiques et diplomatiques de ce monde moderne où les forces de démonstration semblent progressivement prendre  le devant de la diplomatie et de la justice, où tout bouge, où tout change quotidiennement et calculé sur intérêt économique et politique, nous allons toujours nous chercher en rond dans les mains des vampires (lobbyistes, hommes d´affaires, politiciens, économistes etc.) nationaux et internationaux, et nous soumettre toujours á des aides, aux prêts, aux dons, á un mécanisme de «yes Madams, yes Sirs»,  aux discours, aux conférences, aux programmes, aux pronostics, aux postes et  agendas propagandistes.

Une chose est claire et le président américain, Barack Obama, á pleinement raison dans son discours de juillet 2009 devant le parlement du Ghana:

«(...) l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions (...)»[Barack2009, URL]

L´Afrique a vraiment besoin de bonnes et fortes institutions, et surtout dans le domaine de la gouvernance du développement des infrastructures de base, dans le domaine de la gestion des ressources locales et aides au développement pour atteindre le minimum des objectifs du Millénaire pour le développement.

Tout le monde est conscient du fait, et le président américain l´avait confirmé: «(...) l´Occident a souvent traité avec l'Afrique avec condescendance, à la quête de ressources plutôt qu'en partenaire (...)» [Barack2009, URL]

Il est tant que l´Afrique dispose d´un Centre Opérationnel de gouvernance panafricaine du développement des infrastructures de base, de gestion des ressources locales et aides au développement de nature à promouvoir de bonnes feuilles de route pour une meilleure compréhension et une amélioration des implications et perspectives stratégiques, sociales, économiques, politiques,  diplomatiques , nationales et internationales des grands enjeux économiques et sociaux.

La gouvernance du développement des infrastructures de base, de la gestion des ressources locales et des aides au développement doit  impérativement impliquer la responsabilisation de toutes les parties prenantes, et en particulier les communautés de base locales.

Le Centre Opérationnel de gouvernance panafricaine du développement des infrastructures de base, de gestion des ressources locales et aides au développement doit absolument prendre en compte des orientations pragmatiques d´une vision stratégique de bonne gouvernance du développement des infrastructures de base, de la gestion des ressources locales et aides au développement, et de promouvoir des règles, des stratégies, des conceptions, des évaluations et des procédures spécifiques dans les démarches de la définition, de la transition, de l´exploitation, de l´amélioration continue des services d´infrastructures, de la gestion des ressources locales et aides au développement et aussi bien sur le plan des audits.



                                     Fig. Example of a centralized and decentralized structure for managing development aids and local ressources in Africa.

La démarche ITIL doit être un cadre de référence et d'orientation pour l'ensemble des acteurs partenaires (partenaires locaux, partenaires publics, partenaires privés, communautés d´intérêt, populations locales, donateurs, gouvernements, ONG etc.) pour leur aider à structurer des projets et politiques partenaires autour de choix des partenaires stratégiques et d’indicateurs partenaires de développement durable. Elle a également comme vocation à assurer la cohérence et la complémentarité des engagements des acteurs partenaires dans la gestion des projets et ressources partenaires vis-à-vis des communautés d´intérêt.


L´Afrique a besoin des institutions fortes, honnêtes, conscientes, capables, fiables et transparentes qui puissent donner vie á la résolution des problèmes africains par les africains, á donner l´espoir de vivre, á prendre le devant dans les résolutions des conflits africains, á promouvoir un grand progrès social, la démocratie, un partenariat fondé sur la responsabilité mutuelle et sur le respect mutuel des relations économiques, politiques, diplomatiques et sociales, á défendre les intérêts africains devant les grandes institutions, et surtout de rehausser sur le plan international le fair play et le respect des citoyens africains au même titre que les autres citoyens du monde.

Le Centre Opérationnel panafricain du développement des infrastractrures de base, de gestion des ressources locales et aides au développment va surtout encourager l'utilisation de méthodes et d'outils améliorés qui assurent la participation de toutes les parties concernées, et plus particulièrement des pauvres des zones rurales, à la formulation, à l'exécution et au contrôle des politiques, des programmes et des mesures institutionnelles de développement.


 L´Afrique doit mettre en place un système de partenariat de haute qualité. Ce n’est pas un mythe, l´Afrique manque d’un cadre constitutionnel de mesure de la qualité des aides, des projets, et prêts etc. au développement et c´est ce qui limite sa capacité au développement durable.

Pour ce faire, il faut développer des structures de bases très efficaces et des démarches de bonnes pratiques comparables et accessibles à tous, y compris les acteurs de développement, les communautés d´intérêt, la population locale, les familles, les professionnelles du progrès social etc.

Une fois que de bonnes structures sont employées à des fins locales, nationales, régionales et á des comparaisons internationales, elles nous permettront de développer des stratégies adéquates pour améliorer la qualité des aides,  du secteur privé, des projets, et prêts au développement en Afrique.

Les bonnes structures panafricaines doivent avoir comme objectif de montrer comment des modifications au niveau des politiques partenaires de même que les changements structurels et organisationnels apportés à l’offre publique et privées des services partenaires peuvent contribuer à modifier la dynamique de partenariat et les conditions d’exercice du partenariat entre l’État, la population locale et les organismes partenaires.

Il faut des partenariats, des projets, des actions, des engagements et des aides honnêtes qui se traduisent en termes de dynamique équilibrée, orientée vers la satisfaction des communautés d´intérêt, des besoins de la population locale, l’accès aux services essentiels, la réduction de la pauvreté et l’augmentation des potentiels humains.



Ouf! Un vrai soulagement lorsque tout projet, toute action, tout engagement vient de prendre fin. Et rapidement

«on a réussit».

«Réussir un projet, c'est maîtriser l'art de la subtile symbiose entre les hommes, les techniques et les enjeux économico-stratégique» [www.chef-de-projet.org]

«Où est le Résultat?»

Une question pertinente que chef de projet, directeur, conseiller, manager, assistant, coordinateur, représenatnt, consultant, entrepreneur, investisseur, donateur, partenaire, institution, professionnel etc. doivent toujours se poser au lieu de se concentrer sur de bels rapports et pronostics fantaisistes et propagandistes.
Bien sûr la solidarité internationale oblige les aides au dévelopment et des assistances techniques. Pourtant, je pense que les pays riches, la Chine etc. ne viendront jamais écrire l'histoire du développement de l'Afrique, car ils vont penser d'abord à leur propre pays avant de s'occuper des autres. C'est á nous, avec les aides et expertises que nous bénéficions, des pays riches, de la Chine, des institutions internationales, des ONGs, des privés etc. d'ancrer le développement de l'Afrique dans l'histoire á travers une organisation et exploitation rationnelles et cohérentes des resources naturelles locales, des systèmes sociaux et environnementaux

En résumé, le développement durable de l´Afrique va toujours régresser s´il n´y pas de bonnes infrastructures de base adéquates, s´il n´y pas de bonnes structures et de bonnes politiques de gestion des ressources locales et des aides au développement. Lire aussi  L’Afrique est-elle si bien partie ? de  Dr. Alain NKOYOCK.

Voir livre «La gouvernance des Partenariats Public-Privé (PPP), la gestion des ressources locales et aides au développement»