Freitag, 6. Mai 2011

Évaluation agile: la vie privée et sociale des plus pauvres comme des indicateurs pertinents dans les processus d´évaluation des projets et programmes de développement durable





ITIL ®V3 (IT Service Management)
PRINCE2 ® (Projects in Controlled Environments)
Agile Management Innovations
Business Informatics - Dipl-Ing.

Informatikmanagement - Mag. rer. soc. oec
Wirtschaftsinformatik - Bakk.rer. soc. oec
Social Science - DEUG
 









NB: Ce blog a servi  de piloter le projet. Le contenu n´est pas peer to peer. I  a tout juste servi de partager avec les autres l´idée centrale de la publication...



It seems to me that development index, development indicators are not always reflect  the realities on the grounds because they are sometime based  only on global/regional /national   statistical data which are limited in time and space and do not correlate with the realities on the ground (e.g. socioculturalinfrastructure, human factors, internal and external cultural influences, etc.). In addition we can manipulate these data for individuals, group interests and/or business causes… This  challenge was discussed in this publication (French edition)…
 
“Not everything that can be counted counts and not everything that counts can be counted” - Albert Einstein. - The limitations of quantitative /qualitative methods in the evaluation processes.



Quatrième de couverture









Measuring and evaluating


The challenge is that whatever the social, economic, politic solutions (project, program, evaluation, development aid, innovations, finances, technology, abundance of natural resources etc.) poverty will continue to defy solutions as long as poor people do not get access to the right economic, social, public and cultural infrastructures (physical infrastructures) and the related knowledge management and transfer (soft infrastructures) that affect and endorse their daily lives and activities wherever they are living. 

















The science of technology alone could not solve all our  sustainable development challenges. We absolutely need spiritual  religion and philosophy dimension in the processes... The quantitative and qualitative methods in the evaluation processes  of development intervention are oft  limited in the time and in the space, as well as development indicators. “Not everything that can be counted counts and not everything that counts can be counted” - Albert Einstein



Measuring and evaluating what works on the basis of evidence before intervening....We could not drive and promote sustainable development  without adequate  basic socio-cultural infrastructures (agriculture, education, logement, culture, water, ICT, public , energy, administration, transports, economics and medicine etc.) that respond better to the need for basic well-being support and emergency with local good structures, and with good political management of local/global resources and development aid......






  


The feeling to understand  sustainable community development obstacles, the feeling to help the community to overcome these obstacles, strong willingness in sustainable community development innovations, hard work on the field with local communities in driving and in promoting their own environmental, social, economic, and cultural sustainable community development are ablosulte resources/fundamental points in community development programmes.



Sustainable developments thematic are human consciousness thematics: the degree of the feeling, the quality and the state of individual of being aware of sustainable development issues and how to deal individual with these issues in a group for a common goal (well-being of all members of society)........

Without deeply understanding, measuring and evaluating of those foundations we will always turn around local/global sustainable development....


Éthique du résultat: la vie privée et sociale des plus pauvres doivent constituer des indicateurs absolus dans tous les processus d´évaluation des projets de développement.


Résumé


Beaucoup «(…) d’actions ont été entreprises, mais de multiples exemples montrent que les programmes conçus sans les pauvres ne marchent pas pour eux. Il faut absolument évaluer ces objectifs avec comme critère central : (les populations les plus difficiles à atteindre) (…)» [Skelton, URL].



 C´est dans cette perspective que MENHATMA GANDHI affirmait que: “Whatever you do for me but without me, you do against me”. Mahatma Gandhi, 1869-1948, and Karolina Olofsson to add, “No matter where you or what you do, try to remember why you chose the field in the first place and to always really  listen to those you are suppose to help ”,  LinkedIN

Ce travail est prévu comme un apport de réglementation d´évaluation des projets de développement au regard des problèmes grandissants de notre société et touchant de plus en plus les plus pauvres de la planète.

Cet apport permet à la fois d´examiner les lacunes et les limites dont présente actuellement l´évaluation des projets de développement et de proposer des solutions pour remédier aux incohérences.

Aussi bien un ensemble de pratiques pragmatiques, la vie privée et sociale des plus pauvres comme des indicateurs de mesure dans les processus d´évaluation des projets de développement, la responsabilité des medias comme sources de collecte et de partage des informations, et les avantages d´évaluation participative et collaborative á travers des processus agiles sont traités.

De plus, j´ai montré les limites des évaluations standard et scientifiques au regard de la complexité de l’environnement d´évaluation des projets de développement dans les régions les plus pauvres de la planète.

Associer la vie privée et sociale des plus pauvres dans les processus d’évaluation des projets de développement, reste un grand défi á relever par la communauté internationale et la coopération au développement pour atteindre rapidement les objectifs du millénaire pour le développement.

Évaluation

L´évaluation devient de plus en plus une des préoccupations majeures des organisations internationales au développement, des ONG, des universitaires, des industries  et du secteur privé etc. C ´est un outil de mesure et de gestion,  non seulement pour un projet en cours de réalisation, mais aussi pour des projets réalisés et à réaliser.

Aujourd´hui, les organisations de développement, les ONG, le secteur privé, les chercheurs, les universitaires, les industries etc. se préoccupent à identifier et à s´approprier des méthodes et outils plus adaptés permettant l´évaluation des projets et de contribuer efficacement à l'atteinte des résultats escomptés.

L'évaluation
«(…) est une fonction qui consiste à porter une appréciation aussi systématique et objective que possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un ensemble de lignes d'actions, sa conception, sa mise en oeuvre et ses résultats. Il s'agit de déterminer la pertinence des objectifs et leur degré de réalisation, l'efficience au regard du développement, l'efficacité, l'impact et la viabilité….. (CAD/OCDE) (…)» [EVAL, URL].

L'évaluation est avant tout une question de bon sens. C´est une discipline qui demande un travail collaboratif et participatif. Elle permet de mettre en place des méthodologies de mesure particulièrement adaptées aux programmes porteurs d'utilité sociale et de concevoir dès le départ de meilleurs programmes, de meilleures politiques et de meilleures initiatives de développement durable.

La mise en place des  méthodologies pragmatiques d´évaluation des projets de développement  permet de renforcer les approches participatives et collaboratives avec tous les partenaires d´un projet de développement.

Les processus d’évaluation des projets de développement doivent associer davantage la vie privée et sociale des plus pauvres dans les exercices d´évaluation de projets de développement.

Réussir un «(…) projet, c'est maîtriser l'art de la subtile symbiose entre les hommes, les techniques et les enjeux économico-stratégiques (…)» [PROJET, URL].

Évaluation: outil de gestion et d´amélioration

L'évaluation consiste à concevoir dès le départ de meilleurs programmes, de meilleures politiques, de meilleures stratégies et de meilleures initiatives pour :

  • évaluer la performance,
  • réaliser un diagnostic,
  • communiquer,
  • informer,
  • motiver,
  • et de progresser en permanence dans l´espace et dans le temps.

Elle associe en fonction de son environnement des indicateurs pertinents:

  • des indicateurs spécifiques,
  • des indicateurs mesurables,
  • des indicateurs atteignables,
  • des indicateurs orientés sur des résultats,
  • des indicateurs évaluables sur la durée.

Elle permet d´analyser les résultats d'une intervention publique ou privée pour savoir si celle-ci a atteint les objectifs qui lui étaient assignés et de trouver des solutions plus cohérentes.

Exemple de discussion sur l´évaluation



Cette discussion sur l´évaluation dans laquelle j´ai pris part est tirée sur LinkedIn qui est un réseau social professionnel en ligne. Ce réseau social se définit comme un réseau de connaissances qui facilite le dialogue entre groupe de personnes, professionnels etc.

Haagsma asked, «what are your practical experiences with measuring effects and impacts beyond the direct target groups? Which methods did you apply?

It is often remarkable how changes observed in the target group of (for example) farmers may easily extend beyond that direct target group. Most of the time these wider changes go unnoticed, though they are linked with the original intervention, demonstrating a sort of ripple or muliplier effect. As these changes also constitute (part of) the total effect and impact it is justified to make a fair estimation of these wider changes, but how? » [Haagsma, URL].

Bedi answered, «(…) the best way should be a collaborative evaluation process. The best process should be an agile process (…)» [Bedi, URL].

Panda answered, «I usually interact with external stakeholders associated with the project through use of checklist to ascertain effects and impacts of the project that goes beyond the target group.

Usually, external stakeholders like Government functionaries, Political Representatives and NGO Network functionaries associated with the project are in a position to share the influence of the project beyond the target groups.

I further validate the findings by linking to media clippings and review literature, mainly related to policy changes.

Based on the findings and analysis which is qualitative in nature, I have attempted to make broad assessment of effect and impact of the project» [Panda, URL].

Grove answered, «do a search on the use of network analysis for evaluation. interesting stuff. tracking folks (or groups) through the onward people they interact with. similar approaches are used in behavioral surveillance such as with drug users or female sex workers through respondent-driven sampling (...)» [Grove, URL].

Abdulhadi answered, «a participatory evaluation approach capitalizing on community focus groups, analysis of success stories and observations are additional methodologies that would help dig beyond impact on the target group» [Abdulhadi, URL].

Haagsma concluded, «thanks for these first comments and answers. The direction of your answers clearly point at attempting tracking the logical flow of changes based on contacts and relations people have. It is indeed possible to ask those directly involved with whom they have talked about the changes (effects or impacts) or get the view of those who hold positions at a distance from the target groups.

A related learning issue is to ask those persons who might be loosing out from development interventions about their view on the effects and impacts. I vividly remember the Philippino middleman who gave the surprising answer that he was quite happy with the new credit programme of the farmers cooperative. Reason: it had removed the most risky farming related loans from his portfolio, so he had as a matter of fact improved his business. So, contrary the middlemen had not lost, as was the objective of the intervention, but actually gained from it!
A beautiful example of a NGO who demonstrated the curiosity to learn about its effects even about those who were supposed to lose» [Haagsma, URL].

Why majory of M&E in community development project/program is not be done in participatory approach?  (Source [LINKEDIN, URL])


Pardon visit kindly  the discussion section regarding this thematic  on this source.

Source: M&E 


Justification du travail

Au vue des discussions précédentes et des besoins de plus en plus croissants des plus pauvres et des communautés d'intérêt, ce travail me donne la chance de concevoir des stratégies pragmatiques d´évaluation des projets de développement qui associent davantage la vie privée et sociale des plus pauvres dans les processus d´évaluation des projets de développement pour atteindre rapidement les objectifs du millénaire pour le développement.


La vie privée et sociale des plus pauvres (les besoins quotidiens,  la liberté, les moyens et capacités d´action, les revenus et consommations; les chances d´emploi et du travail; l´éducation, la formation; le logement; les migrations résidentielles; les accès aux équipements publics locaux et régionaux, les accès aux soins et le rapport à la santé, au handicap; le rapport au corps; le rapport á la gouvernance, le choix de vie, le rapport à l’alimentation; la vie familiale et conjugale; l´éducation des enfants; l´alphabétisation des parents, la citoyenneté et implication associative; les accès à sa propre culture et aux autres cultures, les accès aux  informations, les accès aux sports et loisirs, les sociabilités familiales et amicales, les accès aux infrastructures de base etc.) sont des indicateurs incontournables dans les processus d’évaluation des projets de développement. 


C´est dans cette perceptive que déclare Wresinski, «(...) là où se prépare l’avenir d’une nation ou d’une communauté internationale, il importe que le Quart Monde soit partie prenante. S’il ne l’est pas aujourd’hui au temps des projets, il ne le sera pas demain au temps des changements(…)» [WRESINSKI, URL].

De plus, les démarches d´évaluation des projets de développement traitées dans ce travail s’inspirent largement de l’approche humaniste et représentent des éléments sur lesquels se fonde toute conception des besoins primaires de chaque individu. Ce sont des démarches organisationnelles:

  • formatives,
  • sociales,
  • coopératives,
  • participatives,
  • collaboratives.

Ces démarches s’appuient de plus sur les besoins et les potentiels minima de chaque personne ainsi que la promotion de son bien- être, de son épanouissement social et culturel quel que soit son rang dans la société á laquelle elle appartient. Ces procédures ou démarches doivent être maintenant bien ancrées dans les pratiques d´évaluation des projets de développement, et doivent faire parties des processus du développement futur de notre planète.


Défauts des évaluations

Les évaluations présentent toutefois des défauts: d’une part, elles sont aisément manipulables par ceux qui doivent les réaliser, d’autre part, on n’est pas certain de la manière dont elles influent sur le résultat final attendu.

De plus, choisir un processus d´évaluation et la manière de quantifier sa réalisation est un art difficile qui demande des tests, du temps, des retours en arrière, de la prudence et surtout un outil de mesure incontestable que les services au développement n’ont pas en règle générale.

L’idéal serait que les résultats qui proviennent des processus d´évaluations des projets de développement soient fournis en fonction de changement de niveau de vie privée et sociale du groupe ciblé par rapport á leur propre environnement.

Quelques limites d’évaluation standard
 
Les limites d´évaluation standard traitées dans ce travail se situent dans le cercle des processus d´évaluation des projets de développement. En effet, nous pouvons citer parmi tant d´autres exemples, les exemples suivants:
  • limites de la raison,
  • manipulation du degré d'impartialité des acteurs d´évaluation,
  • manipulation du degré de liberté offert aux consultants d´évaluation,
  • manipulation du choix de la commission d´évaluation,
  • manipulation des médias (radio, télévision, presse, etc.),
  • manipulation des rapports (sympathie, scandale, injustices, corruption, avidité, mépris et mensonges dans les procédures d´évaluation),
  • manipulation des données (données de références, données statistiques, données physiques, etc.),
  • des procédures standards d´évaluation qui ne correspondent pas souvent au milieu socioculturel
  • degré d'adaptation aux changements environnementaux.
Défauts des paramètres sociaux (vie privée et sociale des plus pauvres):

  • besoins quotidiens,
  • liberté,
  • moyens et capacités d´action,
  • revenus et consommation,
  • chances d´emploi et du travail,
  • éducation adaptée,
  • formation,
  • logement,
  • migrations résidentielles,
  • accès aux équipements publics locaux et régionaux,
  • accès aux soins et le rapport à la santé, au handicap,
  • rapport au corps,
  • rapport á la gouvernance,
  • choix de vie,
  • rapport à l’alimentation,
  • vie familiale et conjugale,
  • éducation des enfants,
  • alphabétisation des parents,
  • citoyenneté et implication associative,
  • accès à sa propre culture et aux autres cultures,
  • accès aux informations,
  • accès aux sports et loisirs,
  • sociabilités familiales et amicales,
  • accès aux infrastructures de base etc,
  • niveau d´informer et de s´informer,
  • variation de l´environnement économique, politique et social,
  • etc.


De plus, «(…) Certains responsables de services publics croient que lorsqu’ils ont défini un objectif, le travail est terminé ; ils se trompent : c’est là qu’il commence. Quand on a précisé le but, il faut bien-sûr le garder présent à l’esprit mais il faut d’abord se concentrer sur la manière de l’atteindre, sur l’arrangement des actions et des moyens qui vont permettre la réussite. Le soin apporté aux actes est plus important que le résultat qui arrive, au bout du compte, par surcroît (…)»[BADOLEMONDE, URL].


Quelques limites d´évaluation scientifique


 « (...) Nous n’entendons pas dénigrer la statistique, ni suggérer qu’elle serait inutile. Cependant certains, notamment les hommes politiques, savent utiliser les nombres avec un mélange caractéristique de maladresse et de rouerie. Le chiffre, à la fois péremptoire et fade, usurpe la place de l’argumentation. Il laisse sans réplique et interdit le dialogue. Alors la statistique est prostituée, comme peuvent l’être la " bonne éducation " qui vise à faire " distinguer ", la culture qui s’étale pour en imposer, la science qui se dégrade en cuistrerie.

Un jour, peut-être, le conférencier qui abuse des nombres sera interpellé par ceux qui ne le comprennent pas. Celui qui " argumente " en dévidant un chapelet de statistiques fera rire. Celui qui veut publier un article riche en nombres et en calculs, mais pauvre en résultats, sera recalé par le comité de lecture. Les erreurs classiques seront visibles et donc évitées. La statistique sera alors d’une présentation sobre, élégante et discrète. En attendant ce jour-là, la présentation fallacieuse des nombres fera partie de la panoplie du manipulateur qui tire parti de l’objectivité présumée du quantitatif (...)» [VOLLE2011, URL].



Les limites d´évaluation scientifique traitées dans ce travail se situent dans le cercle des processus d´évaluation des projets de développement. En effet, nous pouvons citer parmi tant d´autres exemples:

  • limites de la logique,
  • variations et stabilités des normes d´évaluation scientifique,
  • variation des normes méthodologiques d´évaluation,
  • facteurs historiques potentiellement variables,
  • facteurs sociaux et culturels potentiellement variables,
  • problèmes et erreurs méthodologiques,
  • difficulté de prévoir exactement le futur,
  • mauvais choix de stratégies scientifiques,
  • politiques d´évaluation scientifique complexe,
  • manipulation des données statistiques,
  • erreurs de collecte et de traitement de l'information
  • erreurs de paramètres physiques (données statistiques, satisfaction des besoins sociaux, économiques, satisfaction des besoins environnementaux et culturels, populations bénéficiaires, accès aux services de la coopération, etc.),
  • erreurs de programmation des outils scientifiques d´évaluation,
  • besoins d’outils conceptuels et fondamentaux,
  • besoins technologiques nouveaux,
  • difficultés d’anticiper le type d´évaluation (à moyen et à long terme),
  • demandes socio-économiques posent de nouveaux défis,
  • difficulté de prévoir le futur,
  • mauvais choix de stratégies scientifiques,
  • etc.
 Les chiffres, par exemple, «(…) rassurent les chefs et les hommes politiques. Même faux, ils donnent l’impression de réduire la complexité de la réalité. Un tableau carré enferme le monde et semble le canaliser ; il donne tout de suite un petit air de sérieux au sujet traité. 
 
Or, même s’ils sont établis avec rigueur, les chiffres ne donnent qu’une représentation simplifiée de la réalité et peuvent donc amener très vite à des interprétations erronées si on ne prend pas garde à ce principe de base.

 De plus, comme le savent tous les contrôleurs de gestion, dès qu’on met un indicateur en exergue, il a tendance à s’améliorer même si la réalité ne change en rien; c’est encore pire si on en fait un objectif et s’il y a une prime à la clé (…)» [BADOLEMONDE, URL].


Quelques limites des méthodes quantitatives/qualitatives dans les processus d´évaluation

Pas de flexibilité lors des enquêtes menées par la normalisation de la situation d'examen.
Les questions sont souvent déjà définies. Aussi, aucune approche individuelle possible aux personnes de test.
Les méthodes quantitatives ne déterminent pas la cause d'une conclusion ou d'un paramètre comme insatisfaction ou satisfaction. Elles ne donnent pas de suggestions pour l'amélioration.
Les méthodes qualitatives prennent  relativement beaucoup de temps  et sont coûteux.
Les exigences relatives aux qualifications de l'intervieweur/observateur sont assez élevées, et surtout la qualité des données est dans une certaine mesure aussi en dépend.
Partir des données qualitatives ne peuvent être dérivées que des quantités numériques.


Limites des indicateurs de développement

La conception du développement durable en terme d´évaluation quantitative et qualitative constitue une impasse scientifique et en termes de construction du bien-être social. Le travail des organisations internationales sur les indicateurs de développement durable, engagé depuis plusieurs années, est souvent résumé par des indices et valeurs mathématiques.
Ces indices et valeurs mathématiques sont souvent biaisés par des intérêts politiques et économiques.

Temps et espace: de véritables handicaps

Les évaluations scientifiques et standard sont directement ou indirectement confrontées par les phénomènes du temps et de l´espace:

  • variation historique,
  • variation géographique,
  • variation sociale,
  • variation culturelle,
  • variation environnementale,
  • variation individuelle,
  • variation politique,
  • etc.



Vie privée et sociale des plus pauvres: des  indicateurs pertinents


La vie privée et sociale des plus pauvres sont des indicateurs pertinents dans les processus d´évaluation des projets de développement.

Ce sont des paramètres pertinents d'évaluation et de décision (pilotage, ajustements et rétro correction des projets ou aides au développement) grâce auxquels on pourrait mesurer les résultas ou les effets d´un projet de développement ou aide au développement de façon relativement  précise et objective, à un instant précis dans le temps et  dans l'espace.

Ces indicateurs offrent la possibilité aux  acteurs d´évaluation (scientifiques, consultants, commission d´évaluation, gestionnaires, politiques et citoyens, etc.) de dialoguer entre eux sur la pertinence ou sur l'efficacité d'une réponse à un problème social précis.

Ces indicateurs sociaux offrent la capacité à refléter non seulement  la réalité quotidienne dans un  milieu donné, mais aussi de  déterminer concrètement le nombre et la qualité des dispositifs à mettre en place lors des projets de développement durable.

Vie privée et évaluation 

On entend dans ce travail par vie privée, la capacité, pour une personne ou pour un groupe de donner avec détails et sans contraintes des informations pertinentes sur sa personnalité, son entourage, son environnement, sur sa condition de vie, sur sa société, sur ses propres ambitions, et sur sa manière de comprendre les raisons et les solutions aux difficultés sociales de son milieu.


Vie sociale et évaluation

La Vie sociale se définit ici comme le rapport que nous avons avec notre environnement, les valeurs des personnes de notre entourage et la relation à l’autre:
  • liberté d'expression,
  • vie publique,
  • biens publics et privés,
  • partage des informations,
  • revenus,
  • biens et gains,
  • vie sociale,
  • métiers,
  • emploi,
  • apprentissage,
  • accès à la formation,
  • santé,
  • retraites,
  • etc.

Pauvreté

La  pauvreté caractérise dans ce travail la situation d'un individu ou d´un groupe d´individu qui ne dispose pas des ressources de base réputées suffisantes pour vivre dignement et aisément dans la société á laquelle elle appartient. 

En effet, la pauvreté se caractérise par des insuffisances de ressources matérielles de base affectant la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, emploi, soin etc. et surtout l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens et surtout le développement et l´épanouissement personnel.

La privée et sociale des plus pauvres sont des indicateurs efficaces dans les processus d´évaluation des projets de développement et répondent très bien à plusieurs critères:

  • elles sont dynamiques, robustes, fiables, précises et surtout spécifiques,
  • elles reflètent effectivement les variations de ce qui est censé évaluer ou mesurer,
  • elles sont très compréhensibles et utilisables par tous les acteurs,
  • elles fournissent des mesures dynamiques et sont surtout applicables dans le temps et dans l´espace,
  • elles sont pertinentes par rapport à l’objectif concerné, á savoir,  pour mettre en évidence les liens entre développement social et projet de développement,
  • elles offrent des flexibilités acceptables par rapport au service qu’elles rendent.

L´usage précis des indicateurs de la pauvreté permettent á la communauté internationale, aux ONG, aux chercheurs, á tous les acteurs de développement durable et du progrès social de mieux procéder à une analyse stratégique, collaborative et participative pour mieux répondre aux besoins des aides et projets de développement.
 
 

Évaluation agile 


L´évaluation agile est avant tout une culture d'apprentissage. Elle se compose d´évaluation formative, du processus d'évaluation, d´évaluation des résultats, d´évaluation de l'impact, d´évaluation du programme, d´évaluation économique, d´évaluation sociale, d´évaluation environnementale etc.

Elle est très pragmatique et aide à trouver ce qui fonctionne aujourd'hui et demain et ce qui ne fonctionne pas, à mettre en lumière d'autres façons rentables de concevoir et d'améliorer les politiques, les programmes et les initiatives de gouvernance des aides et projets de développement dans les régions les plus pauvres de la planète.

L´évaluation agile permet de scruter l’ensemble des prestations des services de coopération au développement sous la loupe, á savoir, acteurs, recherches, transfert de savoir et de technologies, innovation locale, développement local, bonne gouvernance, etc. Elle jauge aussi la gouvernance et la gestion des services de tout partenaire de coopération au développement ainsi que ses visions, ses stratégies et ses mises en œuvre vis-à-vis des besoins locaux.
L´évaluation agile encourage surtout une perspective rétrospective et prospective:



  • Are we doing the things right?
  • Are we doing the right things?
  • Are we offering the right aid format at the right place and at the right moment?
  • Are we listing to the people  we chose to help?

L´évaluation agile représente un outil pragmatique de gestion, de mesure et de contrôle pour les organisations, les ONG, les grandes industries, les grandes sociétés, les grandes universités, les chercheurs, les bailleurs de fonds, les grandes industries de la planète, des organisations représentatives de la société civile, à caractère non gouvernemental et à but non lucratif qui adhèrent aux idéaux des objectifs du millénaire pour le développement.


C´est quoi l´évaluation agile?


 Avant tout, il s´agit d´une approche qui incarne et adhère á la fois une:
  • philosophie organisationnelle,
  • philosophie sociale,
  • philosophie coopérative,
  • philosophie participative,
  • philosophie collaborative,
  • philosophie d´apprentissage
  • philosophie interdisciplinaire.

Dans le cadre de la gestion de la qualité et la performance des projets ou aides au développement, du point de vue des pratiques d´évaluation  agile, la qualité et la performance, doivent être  une cible dont les critères doivent être précisément fixés á travers tous les processus du M&E.

La qualité des projets de développement ou des aides au développement doit être le résultat d'un processus équilibré de M&E  qui à toutes ses étapes (conception, mise en œuvre, contrôle, amélioration) obéit à l´éthique du résultat (la vie privée et sociale des plus pauvres doivent constituer des indicateurs absolus dans tous les processus d´évaluation des projets de développement).


 
Outre, l´évaluation  agile s’appuie sur:

  • le potentiel de la personne et son épanouissement,
  • la promotion de son autonomie fonctionnelle,
  • le bien-être social, individuel et collectif,
  • le potentiel de la capacité de chaque individu d´agir vis-à-vis de son environnement.

Pourquoi appliquer l´évaluation agile 






De toute manière, «(....) vous ne pouvez plus blâmer quelqu’un d’autre si les choses ne se passent pas bien et cela exige généralement beaucoup plus d’engagement et d’effort de chaque personne impliquée c’est-à-dire que la collaboration est encore plus importante (....)» [WATERS, URL].


L´évaluation agile est un principe général de prise en compte des besoins prioritaires en nature et en espèce des plus pauvres d'après leurs valeurs réelles:

  • nourriture,
  • logement,
  • déplacement,
  • soin,
  • outils de communication (téléphone mobile, micro- ordinateur, accès internet etc),
  • etc.

Les bonnes raisons d’appliquer les principes et pratiques de l´évaluation agile sont:

  • Revenu social

L´évaluation agile encourage le développement économique et social. Elle fait référence à l'ensemble des transformations sociales et environnementales  adéquates ....

  • Qualité

L´évaluation du  projet est intégrée tout au long du cycle de l´opération du projet. Elle intègre une inspection régulière du projet et permet aux plus pauvres de faire des ajustements si nécessaire et de donner aux acteurs  du projet de développement la qualité et les problèmes sociaux liés au projet.

  • Visibilité des effets

L´évaluation agile encourage la participation active des plus pauvres tout au long de l´opération du projet de développement á travers une approche très participative,  collaborative et coopérative. Cela fournit une excellente visibilité á tous les acteurs du projet, à la fois sur son avancement  sur ses effets sociaux et environnementaux.

  • Management des risques
 
L´évaluation agile permet d’identifier les difficultés le plus tôt possible et  de trouver rapidement une réponse à celles-ci. Elle aide à s’assurer que les stratégies et décisions nécessaires sont prises dés le départ.

  • Flexibilité

On est prêt á tout changement ou variation des besoins du projet dans l´espace et dans le temps. Les changements ou les variations sont acceptées comme des leçons. L´évaluation agile permet aux parties prenantes impliquées dans un projet de développement  de comprendre profondément  le concept et le déroulement  du projet et de prendre rapidement les décisions de compromis nécessaires.

  • Contrôle des opérations

Les principes de l´évaluation agile exigent le développement des valeurs  morales et déontologiques. Elle encourage  une appréciation indépendante du contrôle des opérations des projets de développement. Elle s´attache surtout sur la valeur de la bonne gouvernance, obligation de rendre compte, gestion collaborative, gestion participative, prévention et transparence en organisant à cet effet des activités de collaboration, de participation, de sensibilisation et de réflexion sur les bienfaits de la bonne gouvernance des projets de développement.

  • Satisfaction des besoins sociaux

L´évaluation agile soutient la participation active des plus pauvres dans les processus d´évaluation. La forte visibilité des résultats  de tout projet développement,  son avancement, sa flexibilité de changer quand le changement est nécessaire, créent un bien meilleur engagement de toutes les parties prenantes.
L´évaluation agile offre des bénéfices importants aux acteurs de développement en créant des relations de travail beaucoup plus positives, plus flexibles, très agréables et plus  durables.

  • Coopération adaptée

La capacité d’embrasser le changement en fonction du changement des besoins sociaux, fait que les parties prenantes de tout projet de développement doivent mettre sur place une bonne politique de mesure et de contrôle. Dans les procédures de l´évaluation agile, l’accent est mis absolument sur le bien-être social, et surtout sur le changement de la vie des plus pauvres vis-à-vis de leur environnement.
 
  • Collaboration agréable

L´évaluation agile demande un engagement participatif, collaboratif et actif de toutes les parties prenantes d´un projet de développement. La participation et la collaboration effectives font des acteurs de tout  projet de développement un endroit très agréable.  On se retrouve souvent sur la même table. On discute et on négocie.

Au lieu de grandes spécifications, on définit, on mesure et on discute avec les plus pauvres leurs  besoins fondamentaux dans des ateliers, dans des centres de formation et dans des villages reculés.
Au lieu des longs rapports sur l’avancement du projet, on collabore étroitement autour des tableaux des besoins fondamentaux.

L´évaluation agile aide à créer des projets de développement fortement motivés, à haute performance qui sont fortement coopératifs et participatifs. 





Succès d´évaluation agile
 
Le succès de l´évaluation agile dépendra des enjeux stratégiques et politiques des gouvernements, des privées de la communauté et la coopération internationale au développement.

Les gouvernements, les privées,  la communauté et la coopération internationale au développement doivent  faire en sorte que les organisations, les ONG, les grandes industries, les grandes sociétés, les grandes universités, les chercheurs, les bailleurs de fonds, les grandes industries de la planète, des organisations représentatives de la société civile, à caractère non gouvernemental et à but non lucratif disposent  en temps voulu des renseignements et des informations correctes, suffisants, stratégiques, objectifs et solides au sujet du rendement des procédures d´évaluation agile des projets de développement pour produire de meilleurs résultats.
Elles doivent Investir les espaces de coordination, de décision et d’élaboration des programmes d´évaluation agile.

Rôle des acteurs locaux

Du côté des gouvernements locaux, et des populations locales, il est essentiel de mettre en place des législations calculées, des structures sociales, et des stratégies locales adaptées permettant aux consultants ou á des commissions d´évaluation d´avoir accès rapidement á des informations correctes et transparentes sur la vie privées et sociales des  plus pauvres et de travailler étroitement avec eux. Ils doivent également encourager et entretenir la participation massive des populations   les plus pauvres dans les processus d´évaluation des projets ou des aides au développement. Ils doivent investir les espaces de coordination, de décision et d’élaboration des programmes d´évaluation agile.

 Rôle des partenaires de développement

 Il est essentiel que les partenaires au développement jouent complètement le jeu en se donnant les moyens d’appuyer efficacement les  politiques et les stratégies  des évaluations agiles.

Politique d´évaluation agile


 La communauté internationale et la coopération internationale au développement ont pour rôle et politique de mettre sur place des infrastructures, des instructions et des politiques pragmatiques qui incorporent des démarches transparentes de l'évaluation agile dans leurs pratiques de gestion des projets de développement.

Participation des plus pauvres dans les processus d´évaluation

Engagement et motivation des plus pauvres de travailler davantage, de partager et d´utiliser leurs expériences quotidiennes  de manière cohérente avec les  acteurs de développement durable.

Par ailleurs, on pourrait identifier les problèmes fondamentaux d´un milieu social donné, et de partager des approches participatives et collaboratives, et de rendre les résultats plus pragmatiques.


Forces d´évaluation agile


Il faut reconnaître que les plus pauvres sont souvent  très généreux. Ils peuvent accepter légalement de fournir des informations pertinentes et précises sur les résultats de projets ou coopérations au développement, sur leurs conditions de vie privée et sociale,  leurs ambitions  politiques et de développement social


Feedback des bénéficiaires, collaboration directe du groupe cible (besoins et environnement des bénéficiaires).

Fonctionnellement, opérationnellement par adaptation systématique du projet de l´aide, de l´engagement aux changements des besoins et de l´environnement des bénéficiaires détectés par les parties prenantes lors de la conception-réalisation du projet ou de l´engagement (discussions et validations permanentes des feedbacks des bénéficiaires, collaboration directe du groupe cible).

Accueil positif des changements par les parties prenantes (les changements des besoins et de l´environnement).

Les parties prenantes accueillent positivement les changements des besoins primaires locaux et de son environnement, même tard dans le projet ou pendant/aprés engagement pour donner un bon accomplissement du projet ou pour réaliser un bon engagement.

Vie privée et sociale des bénéficiaires (le changement de la vie privée et sociale des bénéficiaires et leurs interactions sont importantes plus que des rapports sur le déroulement du projet, de l´aide ou de l´engagement).

Dans l'optique d´évaluation agile, la vie privée et sociale des bénéficiaires sont bien plus importantes que des outils  rapports (présentations, medias etc) ou de simples procédures de fonctionnement des aides, des projets de développement et des engagements pour le développement durable. 

Rendement du projet, de l´aide ou de l´engagement (il faut des aides, des projets et engagements opérationnels plus que de simples rapports et de simples documentations exhaustives).

Il est plus important que les aides, les projets et les engagements au développement durable soient opérationnels. Le reste, et notamment les rapports, les documentations techniques, sont des aides précieuses mais pas une fin en soi. Des rapports, des documentations techniques précises sont utiles comme des moyens de communication. Ces rapports, Ces documentations techniques représentent des charges de travail importantes, mais peuvent  être aussi  néfastes voire inutiles  si les contenus ne sont pas opérationnels.

Il est préférable d´évaluer abondamment le rendement d´un projet, d´une aide ou d´un engagement  au développement par rapport á la qualité de la vie privée et sociale des bénéficiaires et par rapport á la qualité de leur environnement naturel.

Collaboration pragmatique/opérationnelle avec les bénéficiaires (la collaboration pragmatique ou opérationnelle avec les bénéficiaires plus que de belles présentations de projets, des congrès, des forums, et  des conférences contractuelles).

Les bénéficiaires doivent être partout impliqués dans le développement du projet ou de l´engagement. 

On ne peut se contenter de présenter, de négocier un contrat de projet de développement, une aide au développement ou un engagement pour le développement durable au début et avoir négligé  les demandes et les besoins fondamentaux des bénéficiaires et de leur environnement. 

Les bénéficiaires doivent collaborer partout avec l'équipe du projet ou de l´engagement et  doivent fournir  des feedbacks continus sur l'adaptation du projet, de l´aide ou de l´engagement en fonction de leurs propres besoins sociaux culturels, de leurs attentes et aux attentes de leur environnement naturel respectif.

Acceptation du changement des besoins des bénéficiaires et de leur environnement (l'acceptation du changement des besoins des bénéficiaires et de leur environnement plus que le suivi d'un plan mécanique).

La planification initiale et la structure de l´opération du projet, de l´aide ou de l´engagement doivent être flexibles afin de permettre l'évolution de la demande des besoins des bénéficiaires et les exigences de leur environnement naturel tout au long  de l´opération du projet, de l´aide, ou de l´engagement. Les premières évaluations de l´opération  doivent permettre d´identifier l´intensification des demandes d'évolution des besoins des bénéficiaires et des exigences de leur environnement naturel respectif.

 
Évaluation agile permet la réduction de la bureaucratie


Il est actuellement nécessaire de simplifier toute nouvelle modalité des programmes de développement durable en prévoyant un minimum de tracasserie administrative.








Dans les procédures d´évaluation agile, les pratiques communes liées aux ressources humaines (bénéficiaires et fournisseurs de services), la participation directe et partout des bénéficiaires locaux au programme du développement, le pouvoir de décision des bénéficiaires locaux, l´autonomie et organisation centralisées de l’équipe de la mise en opération du programme de développement,
 

la spécification et validation permanentes des exigences locales, culturelles, économiques et environnementales, .les pratiques communes liées au pilotage du programme de développement, la flexibilité du niveau méthodologique variable en fonction des enjeux environnementaux et sociaux du programme de développement,

le pilotage par les enjeu sociaux - économiques, culturels – environnementaux et les risques, la planification stratégique globale basée sur des itérations et des réactions rapides, la recherche continue d’amélioration des pratiques du programme de développement, les pratiques communes liées à la qualité économique, sociale, culturelle, et environnementale du bien-être social,

les besoins rapides de mise à disposition du programme de développement, imprévisibilité des besoins des bénéficiaires locaux ou régionaux, nécessité de changements fréquents de l´environnement et de besoins des bénéficiaires, besoin de visibilité des bénéficiaires locaux sur l'avancement du programme de développement,
 

l'organisation performante des réunions et pratiques sur le terrain basée sur un mode opératoire des entretiens et sur des techniques de validation permanente de l´avancement du programme de développement,
et la présence permanente des bénéficiaires locaux assurant un feedback immédiat s'imposent pour faire un meilleur usage des bureaux de décisions, de diminuer la bureaucratie et perdre moins de temps.



Démarches d´évaluation agile

L´évaluation agile permet l'établissement de nouveaux systèmes d´engagement des acteurs de développement au niveau local, national et mondial afin de créer de nouvelles connaissances, de rassembler les connaissances existantes, d'organiser, de partager et de les adapter aux projets de développement en fonction des besoins actuels et tardifs des plus pauvres.


Déterminer

Faire état des lieux sur le terrain.
Échanges de connaissances, d’expériences déjà vécue.
Justification des travaux qui vont être engagés.
Activation des parties prenantes selon ses composantes créatives, imaginatives, curiosité, désir de faire, d’apprendre de réussir.
Invitations des partenaires locaux á des tables rondes pour discussion.
Invitation des partenaires locaux à la réflexion.
Aide des partenaires locaux à procéder à l’état des lieux du problème.
Suggestion des directions de solution.
Invitation à l’organisation des structures de l´engagement.
Encouragement des hypothèses de solution.
Aide à l´établissement des liens entre le connu et l’inconnu, l’accompli et l’escompté, l’acquis, le visé et les exigences de l´environnement local.
Mise en ensemble des aperçus.

Cadrer

La mise en œuvre d’une démarche cohérente qui intègre les cadres réglementaires (des démarches qui réglementent les processus opérationnels), dans les cadres institutionnels (réseau socio-culturel, réseau bénéficiaire, réseau acteur et praticien, etc.) et enfin dans les cadres organisationnels (accord collectif signé avec les partenaires sociaux, les partenaires locaux, les partenaires gouvernementaux, etc.).

Cette démarche ne doit pas être  non seulement en phase avec la stratégie des opérations, mais aussi avec les réalités du terrain et les moyens en temps et en budget. Enfin, un pré-diagnostic de la situation sociale et environnementale à évaluer doit permettre de prendre la mesure des risques avec pertinence : la focale du diagnostic ne doit être ni trop grande, ni trop petite.

Mesurer

Cette phase permet de prendre la mesure des risques de l´engagement qui peuvent á cours ou á long terme menacer le bien-être des bénéficiaires. C’est à proprement parler le moment du diagnostic du bien-être social.

Ce diagnostic doit faire l’état des lieux des facteurs susceptibles de diminuer la performance sociale en évaluant le vécu quotidien des bénéficiaires les plus touchés. Un rapport de diagnostic est proposé pour des préconisations d’actions ciblées, hiérarchisées par priorité d’urgence et faisabilité. Ce diagnostic demande régulièrement une table ronde pour s´entretenir face à face avec les bénéficiaires.

Agir

Agir C’est la phase de plan d’actions de l´opération du programme, qui peuvent se décliner en actions primaires, secondaire, etc. Ces actions interviennent l´un après l´autre en fonction des besoins primaires et environnementaux des bénéficiaires. Elles garantissent, assurent l’excellence des résultats du programme.

Les acteurs primaires veillent, écoutent, apprennent, découvrent ce que les bénéficiaires locaux apportent, identifient leurs représentations, leurs difficultés, analysent les obstacles rencontrés, les pistes de progression envisagées, les protocoles retenus pour avancer le programme.

Évaluer

Elle examine les impacts économiques, sociaux, environnementaux et culturels que portent progressivement le développement opérationnel du programme, de tirer profit, de tirer des expériences ou de faire des réajustements du programme avec la participation de tous les acteurs.

Transformer

Tout peut arriver pendant l´opération du programme. Les acteurs primaires se centrent sur les aspects des informations et des besoins primaires qui vont conduire aux résultats désirés (nouvelle clarification, nouveau classement, nouvelle réorganisation et nouvelle hiérarchisation du programme). Les activités  du programme doivent conduire à la compréhension, à la solution, à la réalisation…

Cette phase de transformation tient compte du de l´impact  économique, social, culturel et environnemental de l´opération du programme et  prépare des interventions pour:

corriger le programme,
compléter le programme,
guider la nouvelle donne du programme,
définir de nouveaux objectifs  du programme,
rappeler les nouvelles consignes du programme,
favoriser l’organisation de la nouvelle méthodologie,
rappeler les contraintes  du programme,
guider les acteurs  vers les nouvelles ressources du programme,
contrôler la qualité du programme,
encourager les progrès du programme,
s’assurer de la compréhension, de l’appropriation,
s’assure de l´apprentissage local des bénéficiaires,
s’orienter vers de nouvelles activités du programme,

Prévenir

C’est l'ensemble de mesures à prendre pour éviter que la situation sociale, environnementale, économique, et culturelle ne se dégrade après le programme. Elle permet de limiter le risque par des interventions, des auditions régulière des bénéficiaires, pendant et après l´engagement, et vise à prévenir un risque en supprimant ou en réduisant la probabilité d'occurrence d´un phénomène social dangereux.

Flexibilité de la procédure 

Elle prend toutes les  décisions dans l'intérêt général. Déterminer, cadrer, mesurer, agir,  transformer, prévenir ne sont des démarches linéaires ni forcément séquentielles dans la procédure d´évaluation agile. 

Elle est en revanche continue et permanente pour garantir l’obligation de moyen et de résultat des programmes. Bien qu’il paraît peut concevable d’agir avant de cadrer ou de mesurer, il n’y a pas d’ordre qui prévaut. On peut  par exemple mesurer avant d’agir, on peut cadrer ou recadrer après avoir mesuré, on peut mesurer après avoir agi, c’est selon le contexte du programme, les enjeux et les spécificités du programme concerné.

L´évaluation agile n’est jamais une fin en soi

L´évaluation agile n’est jamais une fin en soi. Même s’elle permet de porter un regard objectif sur les problématiques d´évaluation des programmes de développement, elle doit non seulement s’inscrire dans un certain nombre de cadres (réglementaires, institutionnels et organisationnels) mais elle doit être le moyen de déboucher sur un plan d’actions correctives  et d´apprentissage qui préserve une longue durée de vie du programme.


Faire beaucoup plus simple

L´évaluation agile permet de faire beaucoup plus simple. Les indicateurs standards et scientifiques ne peuvent pas tout dire du fonctionnement d’un engagement. L’abondance des chiffres et des rapports deviennent rapidement nuisibles. Pour s’assurer que tout engagement, tout projet de développement, toute aide au développement, ou toute autre coopération, fonctionne bien, il faut:

  • aller voir sur place fréquemment,
  • travailler avec le groupe ciblé fréquemment,
  • mettre progressivement en place des évaluations collaborative, et participatives portant sur le fonctionnement et la qualité de service par rapport au changement de vie privée et sociale du groupe ciblé,
  • associer les pauvres, les plus pauvres etc,
  • réfléchir avec les pauvres etc,
  • monter le niveau d’exigence de vie sociale et privé des pauvres  avec leur participation active.

L´évaluation agile est un travail  de tous les jours bien loin des statistiques et des rapports standards.
Le mérite immense de la coopération agile est d’emporter l’adhésion, des plus pauvres, des pauvres, des communautés d'intérêts etc,  et de les rendre heureux dans leur milieu social respectif.


Conclusion

L´évaluation agile présente aussi bien ses limites. Elle varie d´un environnement á un autre. Pour réussir l´évaluation agile, la discipline, la franchise et le respect de tous les acteurs d´un projet de développement sont demandés. De plus, les paramètres de vie privée et sociale des plus pauvres doivent être, sans contraintes et surtout avec la plus grande transparence, inclus dans les processus et dans les méthodologies d´évaluation des projets de développement. De plus l´évaluation agile plaide en faveur d’une politique pragmatique d´aide qui donne la priorité aux infrastructures socioculturelles, aux centres d´échanges et de transferts des connaissances de dévelopement durable,  aux énergies renouvelables, à l’emploi, à l’éducation, à la santé etc...



Références

Voir publication: La vie privée et sociale des plus pauvres: indicateurs pertinents dans les processus d´évaluation des projets de développement.